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procurer "Guérilla fantôme" ou "Ex-fan des nineties" ("Demande à la
poussière" est épuisé...) pour 5E + 1E de frais de port (3E hors de france).
Les impasses résistent et les fonds de couloir empestent
la pisse et puent la mort dans ce monde de rejets, de restes
le crack sous la veste, elle vie et se pique dans ce nulle part
où elle souhaite mourir vite, elle est au bout du trottoir
Marylou il est trop tard, les trous dans les bras ne mentent pas
ton teint toujours plus blafard, blanc comme un nuage noir
la seringue entre les doigts, enlacés sous les toits brûlants
toi, au bout du couloir, au fin fond d’un gouffre béant
à la fin du fondu au noir, bientôt perdu
croire pour entretenir l’espoir ne serait qu’une souffrance de plus
les jeux faits, l’âme vendue, plus de jetons pour rejouer
le bandit manchot sort toujours les trois fruits empoisonnés
ô passions destructrices, dans les décombres du quotidien
dans les immeubles délabrés comme bombardés au petit matin
les vieux posters humides qui pendent sur les murs crasseux
superstars sans une ride, des trous de cigarettes aux yeux
Poupée de porcelaine morcelée, bombe humaine
Une ceinture d'explosif dans la boite crânienne
Terroriste dans l'angle mort du rétroviseur
Au pied du mur, une main tremblante sur l'interrupteur
Toutes les issues sont scellées, c’est une prison à ciel ouvert
une ville fantôme désertée, comme exilée de tout univers
en hiver comme en été, les voitures passent sans s’arrêter
une municipalité de zombies, d’alcooliques, de camés
un décor décati, des tours fanées, des bâtiments difformes
et le long des routes des silhouettes aux physiques informes
des ombres sur les murs, animaux nocturnes insomniaques
aux dents serrées, aux yeux rouges, aux articulations qui craquent
au crépuscule de leurs conditions les crocodiles s’endorment
c’est le cimetière des passions et des amours sous toutes leurs formes
et Marylou, ici-même, a enterré tous ses souvenirs
sans romantisme, sans bohème, sans un soupir
suite et fin d’une histoire débutée sur un comptoir sale
terminée dans ce nulle part sur un dernier trip fatal
tout au fond du couloir sous les ampoules éclatées, les cafards
qui traînent et vagabondent sur les vieux posters de stars
Poupée de porcelaine morcelée, bombe humaine
Une ceinture d'explosif dans la boite crânienne
Terroriste dans l'angle mort du rétroviseur
Au pied du mur, une main tremblante sur l'interrupteur
Une Madonna punaisée au-dessus d’un matelas noirci
par la crasse et l’humidité, étalé sur le plancher pourri
aux prières de désespoir, on succédé un stock de drogues dures
sous un soleil noir, bienvenue au cœur de la blessure
dans la ville dévastée, les vitraux d’églises éclatés
la MJC, repaire de junks, de cloches, d’alcooliques, de camés
vaincu à l’arrivée, depuis des années, cité à l’abandon
une Sibérie empoisonnée, bannie de toute civilisation
Dieu a quitté les lieux, elle le sait depuis longtemps
et plus moyen de revendre son âme même au rabais, évidemment
il n’y a plus rien à sauver, le rideau tombe, le temps s’efface
Marylou emporte avec elle ses rêves de succès dans l’impasse
elle s’endort, enfin, s’étale en tremblant sur les couvertures
des magazines people étalés là entre autres ordures
à la une, starlette siliconée, sourire accroché au visage
figée sur le papier glacé, coincée au milieu du naufrage
Poupée de porcelaine morcelée, bombe humaine
Une ceinture d'explosif dans la boite crânienne
Terroriste dans l'angle mort du rétroviseur
Au pied du mur, une main tremblante sur l'interrupteur
Rōnin, le sourire devant le ravin, revenu
de mille combats perdus, rejeté sur le sentier des exclus
sept fois tombé, huit fois relevé
perdu sur la terre des clans et des communautés
seul, chien sans collier, galeux
malade de refuser de choisir un camp dans ce monde belliqueux
anti-tout, seul sur ce chemin boueux, bosselé
fils de villageois, samouraï sans passé
paria, sans patrie, sans terre, sans travail
allongé à contempler la lune pendant la bataille
sans le sou sillonnant les rues, suintant le saké
s'attardant le soir dans le quartier des prostitués
objet du déshonneur, zonard errant le pays
en proie à mille rancœurs face à ce peuple soumis
un clochard sale s'endormant sous les étoiles
une grossière masse affalée sur la voie royale
Rōnin, un parasite, un proscrit,
Un perdant, poissard, une ombre dans la nuit
Rōnin, exclu, banni, excommunié
Un bâtard, hors de la meute, hors communauté
… Libre sur la voix de la sagesse
… Traqué comme un chien sans laisse
Un zonard en loques, dégoulinant de pluie
Un bras d'honneur à l'empereur et à la patrie
Le soleil est une blague sur ces terres désolées
tout ça n'est qu'une façade, un décor en papier mâché
ces collines dessinées au-delà de vos tristes villages
où vous ne vous risquerez jamais à passer une nuit sauvage
le veilleur, le shérif, l'autorité suprême
suivent la piste du rōnin mais celui-ci les sème
sans la liberté, tous ne sont que des figurants
la mascarade de masse a durée assez longtemps
ici nous sommes seuls, autour c'est la guerre
et nos ex-frères d’errances se font recruter comme mercenaires
plus rien n'a de sens, si ce n'est l’appât du gain
courir après la chimère de la reconnaissance et du butin
le but suprême dans cette putain de société
les ex-entités libres ont été désintégrées
tu les reconnaîtras, demain, cravatées dans un bureau
tandis que sur un banc dans le parc, tu nourriras les oiseaux
Rōnin, un parasite, un proscrit,
Un perdant, poissard, une ombre dans la nuit
Rōnin, exclu, banni, excommunié
Un bâtard, hors de la meute, hors communauté
… Libre sur la voix de la sagesse
… Traqué comme un chien sans laisse
Un zonard en loques, dégoulinant de pluie
Un bras d'honneur à l'empereur et à la patrie
Rōnin, samouraï-poète au stylo dans le saya
ni logo, ni blason sur le tsuba
sans école, sa voie, celle qu'il s'est tracé
si serpentante soit-elle, est celle de sa liberté
le prix à payer à refuser de servir
un maître, un seigneur, c'est qu'il faut s’auto-suffire
et risquer de crever la dalle comme un chien sans collier
traînant sa gueule en bavant dans une ville assiégée
la rue est pleine de dangers imminents
flics en patrouilles, gangs, milices, membres de clans
ici se cristallise toutes les haines et les clichés
à travers les ages, on en veut toujours aux esclaves libérés
qui ont fait un pas de côté sous l'étendard
certains les appelleront toujours traîtres ou fuyards
dans le brouillard, la bête noire des gens biens
un samouraï sans maître, un rōnin
Rōnin, un parasite, un proscrit,
Un perdant, poissard, une ombre dans la nuit
Rōnin, exclu, banni, excommunié
Un bâtard, hors de la meute, hors communauté
… Libre sur la voix de la sagesse
… Traqué comme un chien sans laisse
Un zonard en loques, dégoulinant de pluie
Un bras d'honneur à l'empereur et à la patrie
Je vous hais chiens bleus armés de flashballs
visant les yeux, les visages derrière la cagoule
rois du pétrole tant de peuples sous vos emprises
ministres protégeant le pouvoir des grandes entreprises
banquiers d'avant-crise, d'après-crise et d'ensuite
qui s'en sortiront toujours et qui éviteront les poursuites
je vous hais journalistes réactionnaires
faux philosophes et vrais stars de la télé ordurière
patrons milliardaires curieusement exemptés d’impôts
exploiteurs de caissières, d'intermittents, de mécanos
fachos, néo-nazis et vos parti-poubelles
homophobes, masculinistes, machistes, prédateurs sexuels
je vous hais visages haineux et cœurs secs
bourgeois crachant sur la génération Y
je vous hais proxénètes, vendeurs de sommeil
propriétaires véreux, expulseurs de petite vieille
CRS, baqueux, flics, casseurs de grèves
syndicalistes jaunes, moralistes, briseurs de rêves
raclures sans brassard dans la manifestation
qui n’œuvrent que par derrière et qui pratiquent la délation
je vous hais autant que j'aime les regards qui s'enflamment
quand une vitrine de banque s'écroule ou qu'une Mercedes crame
autant que j'aime entendre qu'on prendra l’Élysée
autant que j'aimerais tout foutre en l'air, je vous hais!
Je vous hais assassins des ministères
je vous hais puritains réactionnaires
je vous hais juges et geôliers de nos vies
petits soldats de ce système, fiers d'être soumis
je vous hais garants de l’ordre des ordures
je vous hais saboteurs de nos aventures
je vous hais imposteurs, monstres de mépris
pathétiques arrivistes et j'en oublie...
Je vous hais nationalistes, généraux
recruteurs de chair à canon à envoyer sous les drapeaux
attiseurs de haine, décideurs de la Défense
haïsseurs de peuples et adorateurs de la France
je vous hais vendeurs de rêves à crédits pourris
ruineurs de ménages qui promettent le paradis
menteurs et publicitaires, escrocs et crétins du PAF
abêtisseurs de masses, riches premiers qui méritent des baffes
je vous hais prosélytes, manipulateurs
fanatiques, ignorants qui plongent le monde dans la terreur
chefs de guerres bien cachés à l'abri des bombes
balances qui se rémunèrent à la PJ lorsque tu tombes
je vous hais, députés puant le mépris de classe
caves dans leurs carrosses ne laissant derrière eux que crasse
patrons paternalistes, pourris de l'Élysée
et tous les pseudo-journalistes avec qui ces rats vont bouffer
je vous hais destructeurs de la planète
arracheurs, pilleurs de terres, le doigt sur la gâchette
vendeurs de nucléaire, constructeurs de centrales
et mille excuses par avance pour le prochain Tchernobyl
social-traîtres, pontes du Parti Socialiste
on n'a jamais été plus proche d'un putain d'état fasciste
de gauche, de droite et d'extrême-droite, c'est acté
démagogues et politicards, je vous hais!
Je vous hais assassins des ministères
je vous hais puritains réactionnaires
je vous hais juges et geôliers de nos vies
petits soldats de ce système, fiers d'être soumis
je vous hais garants de l’ordre des ordures
je vous hais saboteurs de nos aventures
je vous hais imposteurs, monstres de mépris
pathétiques arrivistes et j'en oublie...
Dans la cité assombrie, les frères et sœurs de la nuit fêtent le coucher de soleil, la naissance des paradis noirs à l’ouverture des désirs, de l’or et des horreurs nul ne connaît ses horaires, la lune a ses humeurs on a marché sous la lune des heures sans savoir où nous menait ce mauvais jeu, il suffisait de le vouloir et fallait prendre le risque de ne pas s’en rappeler la nuit provoque l’amnésie, l’insomnie et ses effets le stress et la fatigue, j’y ai perdu ma vision mes yeux ne voient plus le jour que des visages sans passion des heures vides sans fonction, l’oisiveté, l’ennui et plus le soleil cogne, plus j’aimerais le voir endormi définitivement de nuit, j’apprécie sa société et même ses divagations dans ses instants de sobriété nous en état d’ébriété, nos yeux brillent sous les néons et moi je rentre chez moi en prenant le chemin le plus long
On a marché sous la lune, encore une… On a marché sous la lune, encore une…
Je prendrai la nuit comme le train, un peu égaré sur le quai loin des lumières de la cité, un peu perdu, un peu loin connaissant à peine le chemin, quelques stations d’arrêt là j’y grimperai au hasard, je prendrai la nuit comme elle vient et sous la lune volée sur un siège inconfortable long trajet interminable, villages fantomatiques la rail gueule, s’étire, stridente, détestable et ma loco crève la nuit de ses deux phares hypnotiques rouler ou errer, galérer sous la lune c’est le lot quotidien de tous les animaux nocturne cernés, taciturnes, rapidement encerclés mais ne pouvant jamais faire le tour de ce qu’ils sont venus chercher juste errer dans le doute, je me pose des questions sur le pourquoi, elles sont floues mes réelles motivations la nuit a-t-elle ses raisons, sa façon d’être je la côtoie du soir au matin mais ne parvient pas à la connaître sous la comète…
On a marché sous la lune, encore une… On a marché sous la lune, encore une…
La caravane pourrait ne jamais sortir de la nuit sous la lune ailée et les nuages noirs plein de pluie sous ma capuche, à éternué comme on maudit deux phares qui crèvent le décor mais ne font que passer têtes de chats électrifiés percent le ciel boue sous mes semelles m'empêche de maintenir l'allure ni moteur, ni voilure, seul avec mes panards pourvu que dans ce bourg merdique soit encore ouvert un bar aucune chance, toutes les enseignes sont grises dans ces villages qui n'ont pour visage qu'une église les espoirs résiliés, on dormira sur un banc à mater les étoiles qui percent le brouillard en attendant de filer, comme nous, sous quelques couches de matière quand il s'agit de fuir, mon vieux, chacun sa manière je reprends la route, mp3 sur les oreilles trois nuits sans dormir, la prochaine sera pareille
C'est ma dernière nuit loin d'ici ma dernière cavale avant de crécher c'est ma dernière virée sous la pluie ma dernière fuite en avant, avant de me poser
Combien étions-nous au début, nul ne s'en souvient à marcher sans but, aucun, vers un horizon perdu caravane de galériens, libre comme l'air salué par les feux-follets qui tapinent dans les cimetières "traverseurs" de terroirs, le temps s'est arrêté dans ces villages muets où n'a pas rendez-vous l'histoire si vous voulez savoir, retrouvez la voie peut-être que l'avenir de l'humanité ne germe que là-bas finalement, les kilomètres s'empilent nous perdons quelques camarades à chaque nouvelle ville la route se fait plus crade, rocailleuse et flinguée seuls les suicidaires notoires se permettent d'y danser je joue mon dernier valet dans une partie perdue mais pour mieux m'éclipser par la porte de derrière qui aurait imaginé que je tombe sur une avenue pas moi en tout cas, mais cette carte était ma dernière
C'est ma dernière nuit loin d'ici ma dernière cavale avant de crécher c'est ma dernière virée sous la pluie ma dernière fuite en avant, avant de me poser
L'avenue n'est que flaques de boue pour mon arrivée je n'attendais pas le tapis rouge mais... une ville, une voie, des cloches avec des caddies devant des cinémas fermés depuis des décennies si je te dessinais ça, tu ne pourrais pas y croire y a pas assez à manger pourtant y a toujours à boire des ruisseaux de vin rouge qui coulent jusqu'à la bouche d'égout, où à lieu l'Assemblée des Mouches mon chemin devient un ensemble de bâtiments j'ai perdu mon dernier binôme depuis longtemps seul dans la ville immense et malfamée je me réjouis pourtant que le désert ait été repoussé j'erre, défoncé, au milieu des enseignes tous les organes de mon corps saignent, j'ai besoin de me poser il est temps de s'arrêter, c'est ma dernière nuit c'est ma dernière virée sous la pluie
C'est ma dernière nuit loin d'ici ma dernière cavale avant de crécher c'est ma dernière virée sous la pluie ma dernière fuite en avant, avant de me poser
Ce que le monde en retiendra? Probablement rien nous, des nuages de lacrymogène dessinant des visages des messages sur les murs, des poings levés vers un ciel d'orage et le bonheur d'être en lutte avec tous les siens j'y vais même si y a rien, non rien à gagner rien que la satisfaction de ne pas s'être laissé bouffer j'y vais, motivé, car l'apathie c'est la mort la soumission l'assurance de vivre sa vie dans les remords le malaise est mondial, la solidarité aussi va voir comment ça se bouge en Grèce ou en Italie là où le front national est le premier parti des votants ça fait du bien de savoir qu'on est pas seul pour autant le terrain est miné pourtant on s'y aventure conchie par les moralistes, la droite et la gauche caviar qui veut faire tomber les barrières, démolir les murs sera toujours la cible principale des esclaves du pouvoir propagande, répression, justice de classe y a des encagoulés, des loups noirs cachés dans la masse et ça crie au scandale, tente de tuer l'unité d'une jeunesse qui, dans la rue, sait s'unir à ses aînés si ceux-ci ont faim aussi, tu connaîtras l'adrénaline de ceux qui ne bougent pas quand le bon peuple se débine de ceux qui ne ressassent pas qu'on ne peut rien y faire car quelques belles victoires nous ont prouvés le contraire
Il y a tant de luttes à mener, y a tant de trucs à faire on n'en aura jamais le temps, pourtant tant de choses à fuir à toi de voir ce que tu veux faire de ton temps il n'est jamais trop tard pour réagir
Non, j'y vais plus, j'ai suffisamment donné et si c'est largement moins que toi, pour moi c'est assez j'en ai jamais voulu, j'ai jamais aimé ça laisse tomber tes valeurs, ta morale, ton taf j'en veux pas j'ai squatté l'intérim, fait semblant d'être motivé pour des jobs de merde dont personne ne voudrait sans le besoin de grailler, sans le besoin de survivre mais si je dois te faire croire que ça me passionne, sérieux je ne peux plus suivre je hais tout ce qui m'oblige, déteste tout ce qu'on m'impose et cette glorification du travail jusqu'à l'overdose psychose nationale sur le marché de l'emploi mais y a que ça qui nous défini aux yeux de l'état j'y vais pas, tant pis, j'accepte la sentence parasite, sans le sou, accusé de ruiner la France mais j'ai pas que ça à faire et tu verras le monde t'appartient quand la contrainte horaire est supprimée de ton quotidien le temps, en vérité, n'est pas ton ennemi c'est ce qu'on t'a imposé dedans qui t'a pourri la vie en vrai, y a tant à faire, tant de mondes à découvrir t'en avais même pas idée, pas eu le temps d'y réfléchir et c'est comme ça qu'ils nous tuent, troupeau jamais perturbé à la vie rythmée par le taf, les factures et la télé c'est comme ça qu'on tait les frustrations, le mal-être engendré par un système que je rêve de voir disparaître
Il y a tant de luttes à mener, y a tant de trucs à faire on n'en aura jamais le temps, pourtant tant de choses à fuir à toi de voir ce que tu veux faire de ton temps il n'est jamais trop tard pour réagir
Nous évoluons dans les égouts, le visage marqué les yeux livides et fatigués gardent pourtant leur étincelle nous suivons la sans-grade de l’armée rebelle qui a décrété la guérilla fantôme généralisée plus un élément du pouvoir ne doit survivre non, ce monde n’a jamais été un havre de paix nous allions dans les allées borgnes, drogués ou ivres maintenant nous n’œuvrons plus que pour tout renverser les cravatés ont voté les lois qui les innocentent mais sur le bûcher du peuple, elles sont caduques il n’y a jamais eu de sorcière, qu’une société démente et des juges en guerre de classe sous les perruques les porcs ne sont pas parqués, ils quadrillent la ville nous volons à notre propre secours, il était temps l’avenir est dans la rue, ici et maintenant et nous ne pouvons pas perdre, nous jouons à domicile nous brûlerons les drapeaux sous les regards outrés de ces cons qui ont eu besoin de ça pour exister des sectes patriotiques, de ces crétins si fiers d’être nés par hasard sur tel ou tel bout de terre au cimetière des libertés individuelles réveiller les morts, ressusciter Stirner laisser les traditions ancestrales dans leurs poubelles et réinventer ce monde, qui est le notre, sur l’heure le sablier s’écoule, nous sommes prêt à agir la guérilla fantôme nous la mènerons avec plaisir l’heure de remonter à la surface arrive nos rêves prendront forme dans leur beauté agressive et c’est plus que probable qu’ils ne comprendront pas le plaisir qu’on prendra à détruire tout ça et peu importe si ils emploient la force pour tenter de nous mater ça fait déjà un moment qu’ils nous y ont habitués nous sommes inarrêtable, nous réduirons l’ordre établi à néant et tous les pouvoirs nous les briserons aussi il ne restera que des cendres, celles du vieux monde mort la guérilla fantôme débutera demain dès l’aurore alors avec les spectres des révoltés de l’au-delà et la force d’une jeunesse que l’on ne soumettra plus le peuple prendra enfin sa liberté, son droit et la mettra, à tout jamais, dans la rue
11 ans après mon
premier disque (Wakup : Train Fantôme, introuvable sauf si tu l’as
chopé à l’époque) et près de 8 ans après la création de La
Dernière Mesure, voici venir l’album 2.5 de La DM, à savoir
«Guérilla Fantôme», A.K.A. le petit album rouge, un 10 titres réalisé en solo.
Par tradition (et
parce qu’on n’a jamais eu de distributeur!) l’album ne sera
dispo «officiellement» que pour la prochaine tournée, à savoir
notre neuvième virée en Suisse, le 8 Décembre à St.Imier, le 9 à
Bienne, le 10 à Genève et le 11 à… confirmer. (voir Back home!)
Pour l’heure, un
seul morceau en éclaireur sur bandcamp, Marylou suite et fin , et il
y en a un autre sur youtube, Pour l'amour du marché. Back de notre
tournée triomphante, tout l’album sera en écoute sur bandcamp, et
téléchargeable selon des modalités qui reste à définir!
C’est en Février
2009 qu’eut lieu, à Bienne, le tout premier concert estampillé
Dernière Mesure, alors plus de 7 piges plus tard, on est carrément
content d’y retourner!
Mais il n’y aura
pas que ça, loin de là, à voir & à entendre (& à boire)
lors de cette énième virée dans le Sud-Est!
Le Jeudi 8 Décembre,
à 19H, on sera à «la taverne» de l’Espace Noir (Francillon 25)
à Saint-Imier.
Vendredi 9, à
partir de 20H, au squat de Bahnhofli (Poststrasse 37), à Bienne
(avec La K-Trième Dimension, Sophie + Pit, MC Kandiru)
Samedi 10, à partir
de 20H, où tu sais à Genève (avec Olinsha, La K-Trième
Dimension, Etnas, Moustik & Mesa) (mais si tu vois où c’est...)
Dimanche 11, dans la soirée, à la Baraka à Renens (avec René Binamé et Olinsha)