jeudi 13 février 2014

Une saison en enfer

C’est la fin du voyage, encore un nouveau départ
Toutes ses semaines d’errance pour n’arriver nulle part
Sauf erreur de ma part, retour à l’envoyeur
Gonfle tes poumons d’air, gardes-en pour tout à l’heure
Aussi loin que je me souvienne ce ne fut jamais un festin...
Ce ne fut jamais un festin…
Non je n’ai pas la parano des gourous et des lézards
Et avant la fin j’explore au laboratoire des arts
Avant que ma tête explose, que la colère ne l’emporte
Je t’en supplie chérie ce soir ouvre-moi ta porte
Aussi loin que je me souvienne ce ne fut jamais un festin…
Ce ne fut jamais un festin…
Vingt-sept années, cent saisons et quelques en enfer
Je cherchais l’amour, je n’ai trouvé que la guerre
Aussi loin que je me souvienne ce ne fut jamais un festin
Du pain rassis à table, de l’eau tiède et du mauvais vin

Je n’ai survécu à rien, je suis mort à chaque fois
C’est un fait "je" est un autre ou alors "je" n’est pas (X2)

Je me perds dans les odeurs, dans les rencontres et dans les corps
Dans les décors, dans les dédales, dans les jours, dans les heures
Dans les déserts où fondent toutes les valeurs
Volontairement je m’y perds jusqu’au jour où j’en ressors
Les réserves sont brûlées, les habitants sont bannis…
Les habitants sont bannis…
Tous les sols sont stériles, la science n’y peut rien
La civilisation n’est qu’une erreur sur le chemin
Des nomades du monde, esclaves de la modernité
Des aires d’autoroute dans un Sahara dévasté
Les réserves sont brûlées, les habitants sont bannis…
Les habitants sont bannis…
Déracinez les errants, sédentarisez-les
Que plus personne ne court qu’après le temps et la monnaie
Les réserves sont brûlées, les habitants sont bannis
De la place pour personne dans vos putains de paradis

Je n’ai survécu à rien, je suis mort à chaque fois
C’est un fait "je" est un autre ou alors "je" n’est pas (X2)

Mal être social ou mauvais sang, monstre à la naissance
Ou pourri en grandissant par le rejet et l’absence
L’effacement, regarde bien l’introverti
C’est une bombe à retardement maintenant vous êtes averti
Rien ne sera réparé, le temps fera son effet…
Le temps fera son effet…
Dans tous les mauvais plans, dis-moi où se situer
Quelle est la gueule de l’emploi, la tenue correcte exigée
J’ai vu de surcroît ton sourire de circonstance
Tu ne peux pas te tromper toi, si tu peux tromper les instances
Rien ne sera réparé, le temps fera son effet…
Le temps fera son effet…
Encore un remède vendu par un charlatan
Sur le grand marché mondial tout est source d’empoisonnement
Rien ne sera réparé, le temps fera son effet
Et qu’ils avalent le poison jusqu’à la dernière gorgée

Je n’ai survécu à rien, je suis mort à chaque fois
C’est un fait "je" est un autre ou alors "je" n’est pas (X2)

The Time is Stretching